Les chroniques de François Rahier

Sirius dans le torrent des siècles
Sirius vu par Roba

Le dessinateur belge Max Mayeu alias Sirius occupe une place à part dans la bande dessinée franco-belge, par la manière d’abord dont il transforme la ligne claire des écoles de Bruxelles et de Marcinelle, dans un sens baroque ou expressionniste, mêlant le grotesque et le sublime, ensuite par sa tentative de prendre à bras le corps toute l’histoire de l’humanité, des origines à l’époque contemporaine voire au futur proche dans la série « Timour, Images de l’histoire du monde » (1953-1994). L’histoire, dans les différents sous-genres de la BD, le western, l’anticipation, la guerre aérienne, etc., est abordée en général à travers certaines périodes privilégiées, jugées plus intéressantes que d’autres ou davantage documentées : la Préhistoire (« Rahan » ), l’Antiquité gréco-latine (« Alix », « Astérix »), le Moyen-âge (« Prince Valiant »), la guerre de course (« Gabbiano Rosso ») par exemple. Sirius, lui, n’hésitera pas à situer une de ses histoires en Italie en 867 lors d’une invasion viking, d’autres dans les bagnes d’Alger en 1688, les Indes néerlandaises au début du xxe siècle ou le Cameroun allemand de 1914. Il n’y a guère dans la BD contemporaine que Pierre Nicolas avec « Mickey à travers les siècles » (Le journal de Mickey, 1952-1978) ou Lino Landolfi et son « Procopio » pour promener ainsi un personnage à travers les siècles . Plus proche de Landolfi que de Nicolas d’ailleurs, Sirius raconte l’histoire de l’humanité à travers celle d’une famille, c’est un véritable concept pédagogique qui va lui permettre de s’installer durablement dans l’hebdomadaire...

Bouldaldar Caramel et Romulus Célestin Virguls Godefroid de Bouillon Simon le danseur Niki Lapin

Car Sirius n’a pas commencé sa carrière avec « Timour ». Il est d’abord l’auteur, dans la presse belge, avant-guerre et pendant la guerre, d’histoires humoristiques, parfois animalières, destinées aux enfants, « Bouldaldar », « Niki Lapin », « Caramel et Romulus », etc. Il entre à Spirou en 1942 avec sa première grande série, « L’Épervier bleu ». Ce sympathique baroudeur – au gabarit rappelant celui des héros de séries américaines en délicatesse avec l’occupant qui disparaissent progressivement des journaux pendant la guerre – fait le coup de poing avec autant de facilité qu’il dégaine « Chanson d’avril », le colt qui ne le quitte jamais. Éric, de son vrai nom, se lie très vite d’amitié avec un nommé Larsen, tout aussi musclé et bagarreur, et un jeune indien enturbanné nommé Sheba, petit faire-valoir qui ressemble au Little Beaver [Petit Castor] de « Red Ryder », le western de Fred Harman qui paraissait depuis 1939 dans Spirou . Des mers du sud à une mystérieuse civilisation égyptienne réfugiée sous terre, d’une « Île aux perles » théâtre de tous les dangers à un porte-avions dirigeable qui abrite des pirates de la stratosphère, le trio finira par se retrouver… sur la Lune ! À peu près au même moment, Tintin, Haddock et Tournesol s’y rendent également pour le Journal de Tintin, avec beaucoup plus de sérieux scientifique et d’égards pour les bonnes mœurs . Après huit épisodes et un peu plus de dix ans de présence dans l’hebdomadaire, la série est suspendue, Dupuis la jugeant moralement douteuse – et craignant aussi la censure française . Éric et Larsen reviendront cependant vingt ans après, dans le Spirou des années 1973-1977, sans le petit Sheba mais souvent entourés de jolies filles, pour une deuxième série de leurs aventures mêlant science-fiction et fantastique, pimentées d’érotisme. Scénarisées par Jean-Marie Brouyère au début, ces nouvelles aventures font la part belle à la navigation de plaisance dont on sait que Sirius qui vivait en Espagne au bord de la Méditerranée est resté un adepte jusqu’à la fin de ses jours . Ils vivent aussi des aventures mieux ancrées dans le monde réel, qu’ils se battent aux côtés des khampas tibétains en lutte contre les chinois, ou se trouvent mêlés au conflit politico-religieux en Ulster. Mais comme dans « Timour » au même moment, l’auteur laisse entrevoir son pessimisme sur une histoire humaine pleine de plus en plus de « bruit et de fureur » . Dans Les Guerriers des solitudes, un personnage l’exprime ainsi : « Peut-être sommes-nous les derniers représentants d’un genre de vie condamné par l’évolution historique… » . Cette seconde série de « L’Épervier bleu » constitue un aboutissement qui met bien en évidence le trait personnel de Sirius, s’éloignant ici de la « ligne claire » des écoles belges et françaises, et affirmant une réelle maîtrise graphique : très vite il dépasse le cadre figé des strips pour introduire des gros plans offrant une réelle profondeur de champ, et dans les derniers épisodes, il fait de la planche et non de la vignette ou du strip son unité narrative.

Epervier bleu : première planche Epervier bleu : planche 35 de balade irlandaise

Nec plus ultra, depuis quelques années, le dessinateur belge François Walthéry, reprenant des éléments de scénarios que lui avait confiés son ami Sirius avant sa mort, redonne vie à « L’Épervier bleu » avec la complicité de sa pulpeuse hôtesse de l’air « Natacha », toujours aussi pimpante un demi-siècle après sa première apparition dans les pages de l’hebdomadaire . Le troisième épisode des nouvelles aventures de Natacha, annoncé pour cette année, portera d’ailleurs le titre « Chanson d’avril », tout un programme si l’on pense au surnom du très controversé pistolet du héros : autres temps, autres mœurs…

Timour : première planche Timour : la forteresse

Les aventures de « Timour » commencent à paraître dans Spirou au mois de novembre 1953, dix mois après la mise en sommeil de « L’Épervier bleu ». Comme celles de « l’Épervier », elles connaitront elles aussi interruption, rupture de ton, et évolution significative dans le graphisme. Hebdomadaire des grands récits no 2 La série s’inspire des « Grands combats de Cor », 25 courts romans historiques rédigés par Xavier Snoeck et illustrés par Sirius publiés dans L’Hebdomadaire des grands récits un supplément à Spirou des années 1948-1949 . Ces romans mettent en scène une lignée de Ménapiens aux cheveux roux, depuis la conquête des Gaules par César jusqu’à la fin du Moyen-âge et l’essor des villes. Godefroid de Bouillon Sirius avait fait ses classes dans la bande dessinée historique un peu auparavant avec « Godefroid de Bouillon », une longue hagiographie de celui qui allait devenir le premier souverain du Royaume de Jérusalem, parue dans Spirou en 1946-1947. Le Moyen-âge et en particulier les Croisades passionnaient Sirius qui y situera plusieurs épisodes de sa grande série historique. Mais un souci quasi-encyclopédique l’amène à débuter son histoire avec les tout débuts de l’humanité, au temps de la Préhistoire. « La Horde de Timour », retitré pour la parution en album La Tribu de l’homme rouge, commence à paraître dans Spirou au n° 813 du 12 novembre 1953. C’est la première de 29 aventures à suivre longues chacune de 44 planches, dont la publication sera accompagnée, surtout à partir des années 1980 par 32 récits complets ; le dernier, paru directement en album en 1994, « La traque », se situant dans le futur sur fond de guerre nucléaire. Sous-titrée « Images de l’histoire du monde », la série plonge le lecteur tout au long de ces 61 récits dans l’océan du temps, et tire sa matière des ressacs de l’histoire, les trois derniers albums parus du vivant de Sirius portant des titres explicites, Au fil du temps (1989), Aux temps d’avant (1991) et La Fin des temps (1994). Du néolithique au XIIIe siècle, Sirius décline les grandes heures d’une histoire ciselée par les manuels scolaires, la réunification des deux royaumes dans l’Égypte pharaonique, la conquête de la Gaule par Jules César, les invasions vikings ; il nous fait vivre presque en direct la bataille des Champs catalauniques contre les Huns d’Attila le 20 juin 451 , celle de Poitiers le 25 octobre 732 où Charles Martel défait les arabes , la conquête de l’Angleterre par le duc Guillaume de Normandie débarquant à Hastings le 14 octobre 1066 , où encore l’entrée des croisés à Jérusalem le 15 juillet 1099 . Il s’arrête sur des figures majeures, Alexandre le Grand, Jules César, Charlemagne, Haroun-al-Rachid, le Cid, et se complait dans la description de grandes civilisations, la Mésopotamie d’Hammourabi, la Rome de Marc-Aurèle, Venise au début du XIIIe siècle… Une préface dessinée replace chaque histoire dans le temps et l’espace, brossant une sorte d’arbre généalogique de la famille Timour. Des vignettes pédagogiques soigneusement documentées ponctuent certains récits – tout particulièrement ceux qui évoquent l’histoire romaine . La fascination qu’exerce sur les Francs le monde arabo-musulman, à l’époque des croisades en particulier, est perceptible dans les sept albums que Sirius consacre à cette période . Mais la série se départit mal d’un certain ethnocentrisme – avec son héros blanc, roux davantage que blond, et chrétien, aux prises avec des ennemis de la civilisation, dans un combat où le Bien semble l’emporter toujours sur le Mal. Dans « L’Or du gouffre » cependant, dernier épisode publié avant un arrêt de la série pendant plus de 15 ans, pointe un certain pessimisme : ici, sur fond de croisade des Albigeois , ce sont des chrétiens qui s’affrontent. Sirius semble vouloir en finir avec « Timour » et publie quelques récits complets fantaisistes où il tourne en dérision son histoire tout en se livrant à une réflexion mi-sérieuse mi-humoristique sur la fuite du temps et l’éternel retour, quelque part entre Héraclite, Nietzsche ou Marcel Proust…

Quand Timour revient, en 1984, c’est pour accompagner les conquistadores espagnols dans une équipée sanglante et hallucinée en Amérique ou vivre en France l’horreur des guerres de religion et le massacre de la Saint-Barthélemy. L’ethnocentrisme est mis à mal, partout le bruit, la fureur, tout au long de six nouveaux épisodes, l’esclavage, le génocide, des guerres insensées où le fil du sens et du temps se perd un peu. Les 26 courts récits que Sirius égrène dans Spirou au même moment mettent en évidence un véritable changement de paradigme : une philosophie de l’histoire quasi-providentialiste où le Bien semble l’emporter sur le Mal, cède le pas ici à une vision pessimiste, collapsologiste dirait-on aujourd’hui, du devenir de l’homme, et l’Apocalypse annoncée dans le dernier récit, « La Traque » (1994), n’a rien à voir avec celle de Saint-Jean dans le dernier livre du Nouveau Testament. En même temps l’auteur donne libre cours à tout ce qui au début de sa carrière subvertissait de l’intérieur les codes de la bande dessinée franco-belge, le réalisme et la ligne claire. Le trait, de plus en plus agressif, et souvent caricatural, et l’usage expressionniste des couleurs, ne visent certainement plus à imiter la nature : ils sont au service d’un propos bien plus personnel qui s’était fait jour quelques années auparavant dans l’hebdomadaire Pilote avec les aventures héroï-comiques du vieux marin Pemberton.

Pemberton : dessin de couverture des éffilochés du crépuscule Penterghast : Jonas

À l’automne 1959, avec l’apparition de Pilote, s’était opérée une mutation radicale du paysage français de la BD. Sirius, accompagné de Gérald Forton au début pour l’encrage, va y livrer, de 1972 à 1981, une vingtaine d’histoires très éloignées des stéréotypes de l’aventure exotique de « L’Épervier bleu » ou du classicisme historique des « Timour ». Pemberton est un vieux marin retiré des affaires qui, le soir venu et l’alcool aidant confie au jeune garçon d’auberge Jonathan les souvenirs de sa vie mouvementée : Pemberton a tout vu, tout fait, navigué sur les sept mers et même ailleurs, et surtout, rencontré des sirènes ou « Le Dieu-tonnant », le cent-mats-barques du royaume des morts. Sirius emprunte sans doute quelques-uns des traits de ce marin hâbleur au poème symphonique Jean de Bruges de Jacques Brel et François Rauber (1963), qui racontait un peu la même histoire… On peut y voir aussi l’influence de Joseph Conrad, et, sans doute celle d’Hugo Pratt. Mais le trait parodique, volontiers provocateur, flirtant sans arrêt avec le fantastique, le surnaturel ou le grotesque, fait de cette série quelque chose d’unique dans le paysage de la BD franco-belge, rappelant aussi l’imaginaire des maîtres flamands, des tableaux de Jérôme Bosch à l’univers poétique de Michel de Ghelderode. Forçant encore le trait, Sirius s’était auto-parodié dans l’éphémère supplément de Spirou intitulé « Le Trombone illustré » en 1977-1978 en contant les aventures d’un cousin de Pemberton, « Arthur Gordon Penterghast ». L’érotisme des derniers épisodes proposés à Pilote, confinant à la pornographie, amena la rupture entre Sirius et Dargaud qui publiait le journal : deux ultimes volumes parurent après sa mort, le dernier étant fait surtout d’esquisses et de crayonnés. Sirius retourna alors à ses premières amours, reprenant le large avec Timour, et surtout s’adonnant sans partage à la navigation en Méditerranée à bord de son yacht qu’il avait baptisé de son pseudonyme. Puis Sirius s’éloigne, définitivement, n’apparaissant même plus au catalogue des éditions Dupuis. Et avec lui ce point de vue peut être unique dans la bande dessinée franco-belge, cette manière de contempler le monde avec un mélange d’ironie et de scepticisme. C’était cela, le point de vue de Sirius .

© François Rahier
Version revue le 14 mai 2024
Fred Morgan : original de la planche 25 Epervier Bleu : pub dans Spirou 811 Luc Junior : planche 13 Article de Spirou 1211 Célestin Virgule : première planche

BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE

  1. Les grandes séries dessinées
    1. L’Épervier bleu (1re et 2e séries : intégrale rééditée au Coffre à BD) :
      1. 1re série (1942-1953) : parution dans Spirou et supplément ; repris en album Dupuis ;
        1. « L’Épervier bleu » :
          1. in Spirou, N° 30 (23.7.42) à N° 35 (2.9.43) inachevé : planches 1-59 ;
          2. L’Espiègle au grand cœur (1.11.43) : RC de 4 pl. (60-63), marquées « à suivre » : il s’agit du début d’un 2è épisode qui nous conduit en Amazonie ;
          3. Album Dupuis 1948 (intégrale : avec planches inédites 63-98)
        2. « Le Pharaon des cavernes » :
          1. 44 pl. in Spirou N° 24 (9.8.45) à N° 423 (23.5.46) ;
          2. album Dupuis 58 pl. [avec grands dessins]
        3. « L’Île aux perles »:
          1. 64 pl. in Spirou N° 501 (20.11.47) à 564 (3.2.49)
          2. Album Dupuis incomplet
        4. « Les Pirates de la stratosphère » :
          1. 36 pl. in Spirou, N° 565 (10.2.49) à N° 600 (13.10.49)
          2. Album Dupuis complété
        5. « L’Ennemi sous la mer »:
          1. 45 pl. in Spirou, N° 601 (28.10.49) à N° 648 (14.9.50)
          2. Album Dupuis incomplet
        6. « La Vallée interdite »: 44 pl. in Spirou, N° 649 (20.9.50) à N° 690 (5.7.51)
        7. « La Planète silencieuse » [1ère partie] :
          1. 44 pl. in Spirou, N° 695 (9.8.51) à N° 769 (8.1.53) ;
          2. album Dupuis sous le titre Point Zéro
        8. « La Planète silencieuse » [2e partie] :
          1. 40 pl. in Spirou, N° 695 (9.8.51) à N° 769 (8.1.53)
          2. Album Dupuis sous le titre La planète silencieuse
      2. 2e série (1973-1977) : parution dans Spirou ; pas d’album Dupuis ; repris dans l’intégrale du Coffre à BD
        1. « Le Puzzle de l’au-delà » : 44 pl. in Spirou, N° 1854 (25.10.73) N° 1861 (13.12.73)
        2. « Le Cimetière de l’infini » : 45 pl. in Spirou, N° 1915 à N° 1922 (1975)
        3. « Ce bon Julius »: in Spirou : 2 pl. in N° 1926 à N° 1935 (1975)
        4. « Les Guerriers des solitudes »: 45 pl. in Spirou, N° 1989 à N° 1999 1976)
        5. « Balade irlandaise »: 47 pl. in Spirou, N° 2031 à N° 2046 (1977)
      3. 3e série : « Natacha » (depuis 2014) :
        1. Natacha 22 : « L’Épervier bleu » (Walthéry, Sirius, Cerise) Spirou, N° 3961 à 3966 (2014)
        2. « Sur les traces de L’Épervier bleu » (Walthéry, Sirius, Cerise) Spirou, N° 4205 à 4212 (2018)
        3. « Chanson d’avril » (Walthéry, Sirius, Cerise) à paraître en 2024
    2. Timour, images de l’histoire du monde (d'après Xavier Snoeck, intégrale rééditée au Coffre à BD) :
      1. 1re série (1953-1969) :
        - Aventures à suivre en 44 planches :
        1. « La Horde de Timour » (I) : in Spirou N° 813 du 12.11.53 à 828 du 25.2.54 (44 tavole) ; album La Tribu de l’homme rouge
        2. « Le Grand feu de Timour » (II) : in Spirou N° 845 di 24.6.54 a 860 di 7.10.54 (44 tav.) album La Colonne Ardente
        3. « Le Talisman de Timour » (III) : in Spirou n. 892 di 10.3.55 a 901 di 21.7.55 (44 tav.)
        4. « Le Glaive de bronze » (IV) : in Spirou n. 916 du 3.11.55 a 935 di 15.3.56 (44 tav.)
        5. « Le Captif de Carthage » (V) in Spirou n° 947 (7.6.56) à 966 (18.10.56) 44 tav.
        6. « Le Fils du Centurion » (VI) in Spirou N° 971 (22.11.56) à 995 (9.5.57) ;
        7. « Le Gladiateur masqué » (VII) in Spirou N0 1001 du 20.6.57 à 1023 du 21.11.57 (44 tav.) ;
        8. « Le fléau de Dieu » (VIII) in Spirou N° 1033 (30.1.58) à 1053 (19.6.58) 44 tav.; album Timour contre Attila
        9. « Le Cachot sous la Seine » (IX) in Spirou N° 1064 (4.9.58) à 1085 (29.1.59) 44 tav.
        10. « Le Cavalier sans visage » (X) in Spirou N° 1093 du 26.3.59 à 1119 du 24.9.59 (44 tav.) ;
        11. « La Francisque et le Cimeterre » (XI) in Spirou N° 1124 (29.10.59) à 1145 (24.3.60)
        12. « Timour d’Armor » (XII) in Spirou N° 1151 (5.5.60) à 1171 (22.9.60
        13. « Mission à Byzance » (XIII) in Spirou N° 1175 (20.10.60) à 1196 (16.3.61)
        14. « Le Drakkar rouge » (XIV) in Spirou N° 1208 (8.6.61) à 1229 (2.11.61)
        15. « Alerte sur le fleuve » (XV) in Spirou N° 1237 (28.12.61) à 1258 (24.5.62)
        16. « Le Serment de Hastings » (XVI) in Spirou N° 1275 (20.9.62) à 1296 (14.2.63)
        17. « L’Ombre du Cid » (XVII) in Spirou N° 1303 (4.4.63) à 1324 (29.8.63)
        18. « La Galère pirate » (XVIII) n Spirou N° 1334 (7.11.63) à 1355 (2.4.64)
        19. « Le Fils du Croisé » (XIX) in Spirou N° 1371 (23.7.64) à 1392 (17.12.64)
        20. « L’Oiseau flamboyant » (XX) in Spirou N° 1396 (14.1.65) à 1417 (10.6.65)
        21. « Le Sceau du Templier » (XXI) in Spirou N° 1429 (2.9.65) à 1450 (27.1.66)
        22. « La Gondole noire » (XXII) in Spirou N° 1459 (31.3.66) à 1480 (25.8.66)
        23. « L’Or du Gouffre » (non numérotée) in Spirou N° 1585 (29.8.68) à 1606 (23.1.69) ; album Dupuis 1986

        - Récits complets :
        1. « Le Dieu d’or » (RC de 4 grandes planches 29x39) in Risque-tout n° 8 du 12.1.56 ;
        2. « Le Piège de la calanque rouge » (RC d’une grande planche de 42x59.4) in Risque-tout n° 28 du 31.5.56
        3. « Timour et le Gronve de Blaise » (RC d’une mini-planche ½ A5) in Spirou n° 1000 du 13.6.57
        1. série intermédiaire (1969-1978):
        2. « Autant en emporte le temps » (AS de 12 pl.) in Spirou n° 1612 (6.3.69) à 1617 (10.4.69)
        3. « Les Oubliettes du grand sommeil » (AS de 31 pl.) in Spirou n° 1669 (9.4.70) à 1681 (2.7.70) ;
        4. « Timour et les mercenaires » (AS de 21 pl.) in Spirou n° 2111 (28.9.78) à 2120 (30.11.78)
      2. 2e [ou 3e] série (1984-1994) :
        - 6 aventures à suivre en 44 planches :
        1. « Terre sauvage » in Spirou N° 2436 (20.12.84) à 2439 (10.1.85) ; repris en album sous le même titre.
        2. « La Nuit rouge » in Spirou N° 2485 (26.11.85) à 2488 (17.12.85); repris en album sous le même titre.
        3. « Les Virginiens » in Spirou N° 2526 (9.9.86) à N° 2529 (30.9.86) repris en album Dupuis sous le titre Terre des fleuves.
        4. « Requiem pour un pirate » in Spirou n° 2598 (26.1.88) à 2608 (5.4.88), repris en album sous le même titre.
        5. Les Traineurs de sabre, publié directement en album Dupuis n° 30 1992.
        6. Le Fouet d’Arafura, publié directement en album Dupuis n° 31 1993.

        - 26 récits complets parus dans Spirou (1985-1992) recueillis dans 3 albums Dupuis de 44 planches :
        1. Au fil du temps : album Dupuis n° 27 1989 : contient les 8 RC inédits suivants : « Survivre », « Le Vent du désert », « Orianix », « Le Miracle », « L'Homme aux yeux de loup », « L'Oubliette », « Le Chant de la rivière », « Les Tartares ».
        2. Aux temps d’avant : album Dupuis n° 29 1991 : contient les 7 RC inédits suivants : « Mort d'une ville », « Le Gardien », « La Cordillère des Andes », « Le Temps des malheurs », « Mektoub », « La Recette », « La Langouste ».
        3. La Fin des temps : album Dupuis n° 32 1994 : contient les 11 RC inédits suivants : « Les Douze mille », « La Forteresse », « En attendant Gutenberg », « Cap à l’ouest », « Les Fugitifs », « Le Retour », « L’Ange gardien », « Colonel-baron », « Douze perles », « Au large d’Aden », « La Traque ».
    3. Pemberton/Penterghast (repris 4 albums Dargaud , réédités au Coffre à BD) :
      1. Pemberton in Pilote hebdomadaire puis mensuel (1972-1981) :
        1. « Les histoires de Pemberton » (n° 685 du 21.12.1972)
        2. « Le Lützov » (n° 696 du 8.3.1973)
        3. « La Belle Herminie » (n° 708 du 26.4.1973)
        4. « La “Tarantola” » (n° 711 du 21.6.73)
        5. “Le Mousse du Thermopylae” (n° 722 du 6.9.73)
        6. « Le Mauvais œil » (n° 739 du 3.1.74)
        7. « Le Daniel F. Sutterland » (n° 746 du 21.2.74)
        8. « Le Dieu tonnant » (n° 752 du 4.4.74)
        9. « Leila des Sporades » (n° 756 du 2.5.74)
        10. « Sérénade à Tocopilla » (n° 4 du 4.9.74)
        11. « L’Antoinette Pécuchet » (n° 17 bis du 1.10.75)
        12. « Town-Ho » (n° 30 du 2.11.76)
        13. « Le Jolly O’Donnel » (n° 33 du 1.2.77)
        14. « Bérénice 60° Lat Sud » (n° 35 du 29.3.77)
        15. « Saint Rogatien » (n° 39 du 26.7.77)
        16. « Au petit navigateur solitaire » (n° 44 du 20.12.77)
        17. « La Clandestine » (n° 49 bis du 1.6.78)
        18. « Les Naufragés de la Médulle » (n° 50 du 27.6.78)
        19. « L’Euthanasie perpète » (n° 54 du 1.11.78)
        20. « T’aurais pas dû, Pemberton » (n° 78 à 81 de 2.81)
      2. Deux volumes d’inédits publiés directement en album :
        1. Les Effilochés du crépuscule. Le Coffre à BD, 2017 ;
        2. Histoires glauques de Pemberton. BD Lire Éditions, 2012
      3. Penterghast in Spirou & supplément « Le Trombone illustré » (réédité au Coffre à Bd : Penterghast et autres histoires ») :
        1. « La Natalia Pafarouch » (n° 2031 du 17.3.1977 au 2034 du 7.4.77)
        2. « L’Épouvantable bestiau » (n° 2043 du 9.6.77 au 2047 du 7.7.77)
        3. « Jonas » (n° 2048 du 14.7.77 au 2051 du 4.8.77)
        4. « L’Épave » (n° 2074 du 12.1.78)
  2. Autres histoires dessinées (rééditées partiellement au Coffre à BD) :
    1. « Fred Morgan, La Montagne d’émeraude » in OK Guerre et aventure, 1944
    2. « Godefroid de Bouillon » in Spirou n° 1 (3.1.46) à n° 501 (20.11.47)
    3. Simon le danseur :
      1. « La Rade des vaisseaux perdus » in Spirou, du n°1699 (5.11.70) au n° 1713 (11.2.71) ;
      2. « Les Étangs de Xyballa » in Spirou, du n°1766 (17.2.72) au n° 1785 (29.6.72)
    4. « Diane de Poitiers » (Bonnes soirées, 1983, 15 planches) : inédit en volume
    5. « La Reine Margot » (Bonnes soirées, 1983, 16 planches) : inédit en volume
    6. « Aliénor d’Aquitaine » (Bonnes soirées, 1984, 16 planches) : inédit en volume
    7. « Christine, roi de Suède » (Bonnes soirées, 1984, 20 planches) : inédit en volume
    8. « La Divine Lady » (Bonnes soirées, 1984-?, ? planches) : inédit en volume
    9. « L’Ange noir » (RC de 8 planches, inédit, crayonnés de Sirius et encrage de Gérald Forton) .
  3. Les histoires humoristiques (rééditées partiellement au Coffre à BD) :
    1. « Bouldaldar », paru dans Le Patriote illustré (1938), Bravo ! (1943), La Libre junior (1950-1957) puis Spirou (1970-1982)
    2. « Niki Lapin », par Badour. Éditions Genval, 1941.
    3. « Caramel et Romulus », paru dans L’Espiègle au grand cœur (1943) puis Spirou (1944-1946)
    4. « Les Mémoires de Célestin Virgule », paru dans Le Moustique (1944-1946)
    5. « Luc Junior et le Blub », épisode d’une série reprise de Goscinny et Uderzo, scénario de Greg ? (La Libre junior, du N° 42 du 7.11.1957 au N° 11 de 1958, 22 planches)
    6. « La Tramontane ou une Histoire dans le vent » (Spirou, n° 1667, 26.3.70)
    7. « Drôle de compte de Noël » (scénario de Devos, Spirou, n° 1706, 1971) ;
    8. « Sylvain Déboulonnais, l’inventeur du printemps » (Spirou, n° 1875, 1974)
    9. « Lariflette passe le temps (Spirou, n. 2088, 1978) ;
    10. « Gaspard la Tisane » (Spirou Album+2, 2ème trim. 1982)
  4. Romans et nouvelles (actuellement non réédités) :
    1. L’hebdomadaire des grands récits (Éditions Dupuis, 1948-1950):
      1. « Les Grands combats de Cor » (série de 25 courts romans historiques)
      2. « Coureurs des mers » (série de 24 courts romans de flibuste)
    2. Rédactionnels divers :
      1. « Capitaine Pamphile » (sous pseudonyme emprunté à Alexandre Dumas, 4 récits historiques parus dans L’Almanach Spirou 1944 et Spirou n° 1 du 5.10.44)
      2. « Minuit au pied de la falaise » (Spirou, n° 923, 22.12.1955) ;
      3. « Sirius met à la voile » (Spirou, n° 955, 1956) ;
      4. « Vacances à la mer » (Spirou, n° 1004, 1957) ;
      5. « On part en vacances » (Spirou, n° 1211, 1961) ;
      6. « L’Almanach du père Sirius » (mini-récit in Spirou, n° 1392, 1964) ;
      7. « À la rencontre de Sirius » (Spirou, n° 1856, 1973) ;
      8. « Les saint-Michel 1975 » (Spirou, n° 1941 26/6/1975)
    3. Illustrations diverses pour des contes, nouvelles et romans dans Spirou :
      1. « L’Aile rouge » (roman d’Yves Legros :
        1. « L’Aile rouge à la rescousse » (Spirou, n° 44/45-429 1945) ;
        2. « Le Combat souterrain de l’Aile rouge » (Spirou, n° 430-442, 1946) ;
        3. « La Naissance de l’Aile rouge » (Almanach 47, 1946)
      2. « Planète hostile » (roman de McFarlane, Spirou, n° 447 à 465 de 1946) ;
      3. « La Paix du ménapien » (nouvelle de X. Snoeck, Spirou, n° 515 de 1948) ;
      4. « Les Hommes de la tortue » (Spirou, n° 520 du 1/4/1948) ;
      5. « La Promesse du prisonnier » (nouvelle de Apitch, Spirou, n° 525 de 1948)
      6. « Le manchot » (Spirou, n° 557 du 16/12/1948) ;
      7. « Le combat de Joël » (Spirou, n° 561 du 13/1/1949) ;
      8. « Le Secret de l’Inde » (Hayderabad/Tillieux, Spirou, n° 565-578 1949) ;
      9. « Ourson tête de fer » (Aimard, Spirou, n° 578-604, 1949) ;
      10. « Sein, l’île interdite » (Spirou, n° 563 du 27.1.1949)
      11. « Le Gentilhomme au derrière de bronze » (Spirou, n° 567 du 24/12/1949) ;
      12. « Pour un coup de vin du Rhône » (Pat Apitch, Spirou, n° 571 dal 24.3.1949)
      13. « L’aurore du monde » (Spirou, n° 574, 1949)
      14. « Pacifique » (W. Myrtal, n Spirou, n° 578 du 12/5/1949) ;
      15. « Kooweedee » (Myrtal, Spirou, n° 580)
      16. « Takaat n’Ziza » (Myrtal, Spirou, n° 597)

LES HISTOIRES DE PEMBERTON
Sirius/Forton

Gaspard la tisane L'ange noir

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