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Généralités
Les numéros 1 à 3 de Goupil paraissent dans l'année.
En grande partie rédigé par Gervy, ce périodique parut aux éditions Fanlac à
Périgueux (Dordogne), sur une douzaine de numéros et pendant un an, dans l’immédiat après-guerre.
Gervy, qui usait du pseudonyme de Yves Desdemaines-Hugon (1908-1998), est bien connu des
amateurs de bandes dessinées pour sa série policière humoristique « Pat’Apouf », une bande
éponyme qu’il publia pendant 35 ans dans l’hebdomadaire catholique Le Pèlerin (et, sous
l’occupation, dans son avatar Le Foyer), avant de laisser son personnage à Jean Ache,
puis à Michel Conversin et enfin Ballofet et Gulcis, qui l’animèrent pendant encore 17 ans.
Familier de la Bonne Presse (Bayard, Jean-Paul, etc.), il avait travaillé également pour
les éditions de Montsouris (Pierrot, Lisette), et, en Belgique, pour les éditions Gordinne
(avant-guerre), et pour Petits Belges et Tremplin. Dans ces différentes publications il
reprenait parfois, en le modifiant, son personnage de Pat’Apouf, ainsi que des scénarios
des aventures de son détective rondouillard. Ce qui fut le cas dans Goupil.
Signalé un temps dans le BDM, et analysé dans Le Collectionneur de BD par Jean Fourié (No 19)
et surtout Dominique Petitfaux (No 24), Goupil demeure peu connu, et difficile à collectionner.
Paraissant sur huit pages (mais peut-être quatre seulement au début), d’un format assez
grand (37x26 puis 32x25), il était imprimé en bichromie, noir et rouge, et quelquefois noir
et bleu. La plupart des numéros le présentent comme Les Cahiers illustrés de Goupil.
Le prix varia de 4 à 5 puis 8 Frs. La périodicité était irrégulière, même si le journal
porta la mention « bi-mensuel » dès son numéro 1. Imprimé à Limoges (Impr. Bontemps),
le journal, édité par Les éditions de « Goupil » pour le compte de Pierre Fanlac, avait pour
directeur-gérant Philippe Ambard. Mais Gervy en était le principal inspirateur : presque toutes
les séries dessinées étaient de lui (reprenant par moment, en « réaliste » des scénarios
de Pat’Apouf), sauf une histoire marquant les débuts de Jean Cézard, et une bande signée
d’un certain Ody-Samud que l’on peine toujours à identifier.
Comme dans les autres illustrés pour enfants de cette époque, un rédactionnel varié
complétait les histoires dessinées : courrier, jeux, concours, etc. Parurent aussi plusieurs
nouvelles et romans policiers (dont un Conan Doyle), des romans d’aventures, et au no 10 un
roman d’anticipation, « S.O.S. Cité N°1 » de Jack Moops. Les auteurs usaient de pseudonymes
parmi lesquels on notera celui de Paul Mystère, alias Paul Bérato ou Yves Dermèze qui
travailla aussi beaucoup avec Marijac pour Coq Hardi.
François Rahier,
15 janvier 2023
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